• Maison d'Izieu - Ain - Mémorial des enfants juifs exterminés

    Maison d'Izieu - Ain - Mémorial des enfants juifs exterminés

    réfectoire de la maison

    Maison d'Izieu - Ain - Mémorial des enfants juifs exterminés

    colonie d'Izieu - été 1943

    Situé dans l’Ain, la Maison d’Izieu perpétue le souvenir des enfants et adultes juifs qui y avaient trouvé refuge entre mai 1943 et le 6 avril 1944.

     

    Attaché au présent et tourné vers l’avenir, le mémorial suscite la réflexion sur le crime contre l’humanité et les circonstances qui l’engendrent.

     

    À travers l’évocation des enfants juifs d’Izieu et de leurs éducateurs, c’est contre toute forme d’intolérance et de racisme qu’il entend lutter.

     

    En mai 1943, Sabine et Miron Zlatin, en lien avec l’Œuvre de Secours aux Enfants (OSE), installent une quinzaine d’enfants juifs à Izieu, alors en zone d’occupation italienne, ce qui les met temporairement à l’abri des poursuites antisémites.

     

    Jusqu’en janvier 1944, date de la dernière liste du registre des présences tenu par Miron Zlatin, 105 enfants ont séjourné à la colonie d’Izieu.
    Celle-ci est souvent un lieu de passage dans un réseau de sauvetage plus vaste, composé d’autres maisons, de familles d’accueil ou de filières de passage en Suisse.

     

    Au matin du 6 avril 1944, 44 enfants, âgés de 4 à 17 ans, et 7 adultes furent raflés puis déportés sur ordre de Klaus Barbie, parce qu’ils étaient juifs. Le directeur de la colonie, M. Zlatin, ainsi que deux adolescents furent déportés vers des camps de travaux forcés en Estonie. Le reste du groupe fut déporté à Auschwitz. Seule une monitrice, Léa Feldblum, revint.

     

    Traqué et ramené en France par Serge et Beate Klarsfeld, Klaus Barbie fut jugé et condamné à Lyon en 1987, pour crime contre l’humanité.

     

    Au lendemain du procès, une association se crée autour de Mme Zlatin pour l’ouverture du « Musée-Mémorial des enfants d’Izieu ».

    Maison d'Izieu - Ain - Mémorial des enfants juifs exterminés

    salle de classe

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  • Les Romanoff

    17 juillet 1918 date historique: assassinat de Nicolas II et de sa famille



    Nicolas II, son épouse, ses 5 enfants (les 4 grandes-duchesses Maria, Olga, Tatania, Anastasia et le prince héritier Alexis), le docteur Ievgueni Botkine et trois domestiques (la femme de chambre Anna Demidova, le valet de chambre Alexeï Trupp et le cuisinier Ivan Kharitonov ), ont été déportés, fin mai 1918, à Ekaterinbourg, une ville au-delà de l’Oural.
     
    Sous le contrôle de la Tchéka, dans la villa Ipatiev réquisitionnée, ils survivent dans des conditions misérables […]
     
    Au début juillet, Iakov Mikhaïlovitch Iourovski (de son vrai nom Yankel Chaimovitch) reçoit l’ordre de Iakov Solomon dit Sverdlov, de les abattre et de faire disparaître les cadavres. Cet ordre est exécuté à l’aube du 17 juillet 1918, dans le plus grand secret. […] Abattus par surprise à coup de pistolets, ils furent assassinés plutôt qu’exécutés, sans compter le caractère particulièrement atroce de l’exécution des enfants du Tsar. Les jeunes filles qui avaient des pierreries cousues dans leurs vêtements reçoivent des dizaines de balles qui ricochent et rendent la scène effrayante. Ayant vidé leurs chargeurs, et plusieurs des jeunes filles et des victimes étant encore en vie, c’est à coup de couteau et de baïonnette que les bourreaux s’acharnèrent sur les malheureux. Dans la nuit, les corps furent emportés jusqu’à un puits de mine et précipités dedans, mais Iourovski revînt dès le lendemain sur les lieux, enterra les corps un peu plus loin après avoir vainement tenté de les brûler. Ils furent finalement aspergés d’acide sulfurique pour empêcher toute reconnaissance des corps. L’affaire plongea dans la pénombre soviétique jusqu’en 1990.

    A la chute de l’URSS, Boris Eltsine, qui avait fait pourtant détruire la maison Ipatiev sur ordre d’Andropov, a constitué une commission pour faire toute la vérité sur cet horrible crime, rechercher les cadavres pour qu’ils reposent en la cathédrale  Pierre et Paul  à St-Petersbourg.
    Les restes des corps découverts les 11, 12 et 13 juillet 1991 ont été soumis à des expertises génétiques effectuées en 1993 en Grande-Bretagne, en 1995 aux Etats-Unis et en 1997 en Russie. Leurs résultats ont été présentés à une commission gouvernementale qui a conclu en janvier 1998: “Les dépouilles découvertes à Ekaterinbourg sont celles de Nicolas II, de membres de sa famille et de personnes de leur entourage“. Ce n’est qu’en 1997 que la Commission nationale a reconnu l’authenticité des restes de la famille impériale découverts dans une forêt et des quatre personnes qui se trouvaient avec les Romanov: leur médecin, Evgueni Botkine, le cuisinier Ivan Kharitonov, un valet de chambre, Alois Trupp, et la camériste de la tsarine, Anna Demidova.
    Mais il manquait deux cadavres ceux de la princesse Maria et le tsarévitch Alexis Nicolaïevitch. Retrouvés et authentifiés quelques années après,  le 17 août 2007.  Quarante quatre fragments d’os ont été retrouvés près de l’ancienne route de Koptiakov et transférés à l’institut médico-légal de Sverdlovsk. M. Nevoline a précisé que les médecins légistes avaient également reçu sept fragments de dents, trois balles d’une arme à canon court et un fragment de tissu de vêtement. Authentifiée comme étant les restes de la princesse Maria et du tsarévitch Alexis, ils furent inhumés à l’été 2008 près dés leurs dans la nécropole des tsars en la cathédrale Pierre et Paul sur l’île aux lièvres à Staint Pétersbourg. En Août de l’an 2000, après de nombreux débats, la famille impériale fut canonisée.

    Les Romanoff

    l'assassinat

    Les Romanoff

    la pièce après l'assassinat

    Les Romanov furent emmenés dans le sous-sol de la maison Ipatiev où ils furent alignés contre un mur et exécutés par un peloton communiste. Les membres de la famille qui survécurent à la première salve (plusieurs balles ricochèrent sur les bijoux cachés dans les vêtements), furent achevés à la baïonnette. Ensuite, les corps furent sortis de la ville et jetés dans une mine. Pour éviter que les restes ne soient retrouvés, les soldats les jetèrent dans une fosse commune et les aspergèrent d’acide.

    Les Romanoff

     


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